Les enjeux climat du secteur du numérique
L’empreinte carbone du numérique est de plus en plus importante et d’après le Think Tank Green IT, 3,8 % des émissions de CO2 mondiales sont induites par le numérique et ce sont les terminaux qui génèrent le plus d’impacts, entre 65 % et 90 % selon les critères.
Dans le contexte actuel de changement climatique et de raréfaction des ressources naturelles, le reconditionnement et le réemploi doivent être favorisés et encouragés, notamment dans des domaines très prédateurs en ressources et connaissant une forte croissance de la consommation, tels que le numérique et des EEE. La récente étude de l’ADEME, à laquelle Largo a participé, met en lumière le poids des ressources mobilisées pour la fabrication de la plupart des EEE. La quantité de métaux et de ressources fossiles mobilisées explique l’empreinte carbone associée aux EEE.

Une forte croissance de la consommation
À cette problématique vient s’ajouter celle de la croissance importante de notre consommation d’EEE. Selon le baromètre du numérique du CREDOC, le taux d’équipement en smartphone croît rapidement ces dernières années pour atteindre 84 % (+ 7 points par rapport à 2019).
L’augmentation importante du marché des EEE couplée avec la forte consommation de matières premières qu’ils charrient, entraîne une croissance exponentielle du nombre et du volume d’extraction de métaux et minéraux ainsi qu’une consommation d’énergie en forte hausse. Ceci a pour conséquence une augmentation préoccupante des émissions de gaz à effet de serre et une augmentation de la dégradation des sols et de la biodiversité terrestre.
L’allongement de la durée de vie des équipements
L’amélioration de la fiabilité des produits reconditionnés constitue un autre levier pour éviter d’émettre des émissions carbones et pour éviter de consommer des matières premières. En allongeant la durée de vie de ses appareils qui en plus sont garantis jusqu’à 24 mois, Largo contribue à diminuer leur fréquence de remplacement et évite donc à la production de nouveaux équipements. Ce levier d’action est d’autant plus crucial que la crainte d’une défaillance prématurée constitue aux yeux des consommateurs un frein majeur dans l’achat d’équipements reconditionnés.
Afin d’accroître la qualité de ses produits et de ses services, Largo a créé en 2019 un service après-vente (SAV) internalisé. Au-delà de défendre les intérêts des clients, le SAV émet un signal d’engagement plus fort vis-à-vis de la qualité de son équipement et permet ainsi d’allonger la durée de vie des produits. En cas de panne sur un appareil reconditionné par Largo, l’entreprise s’engage à réparer le produit et le réexpédier au client final en 72h maximum. Un engagement fort de qualité.
L’activité de Largo, en tant que reconditionneur, contribue au prolongement de la durée de vie des produits et des équipements, concourant ainsi à la réduction de la consommation des ressources et de la production de déchet.

L’impact environnemental du reconditionné
Ainsi, en 2021, Largo a reconditionné et mis sur le marché 83 000 téléphones, ce qui a permis d’éviter :
- L’émission de 2 108 T eq CO2 ;
- La consommation de 1 M de m3 eq d’eau ;
- L’extraction de 6 839 T de matières premières ;
- Le gisement de 4,5 T de Déchets Electriques et Electroniques.
Il est important pour Largo de sensibiliser l’ensemble de ses parties prenantes sur la réduction de l’impact environnemental des consommateurs qui privilégient l’acquisition de matériel reconditionné par rapport à du neuf via un bilan écologique à destination des clients.
Pour maximiser les gains d’impacts environnementaux engendrés par son activité de reconditionneur et pour s’engager davantage dans la transition énergétique du secteur du numérique, Largo a convenu également de :
- Privilégier le reconditionnement local en circuit court,
- Ne pas systématiser les changements de pièces,
- Optimiser le packaging par son volume, sa masse et ses matériaux,
- Mettre en place une offre de SAV pour allonger la durée de vie de ses appareils.